Tao du Kung fu

Livre d'Or

Forum


Introduction

Bruce Lee à Hollywood

Jeet Kune Do

Filmographie

Bruce vu par Linda

Tao du Kungfu


Musiques et Vidéos

Photos

Citations

Liens

Poésie


Big Boss

La Fureur de Vaincre

Opération Dragon

La Fureur du Dragon

Le tao du Kung-fu
une étude dans la voie de l'art martial chinois

Le Kung-fu est plus qu'une excellente activité physique ou qu'une simple méthode de self-défense hautement scientifique. Pour les Chinois, le Kung-fu est une démarche spirituelle aussi bien qu'un art de vivre. L'aspect spirituel du Kung-fu ne peut être appris par la recherche de faits ou l'apprentissage des faits. Il doit croître spontanément, comme une fleur, dans un esprit libre de désirs et d'émotions. Le coeur de ce principe du Kung fu est le Tao, la spontanéité de l'Univers.
Le mot Tao n'a pas d'équivalent exact dans les langues occidentales. Le traduire par Voie, Principe ou Loi, c'est en donner une interprétation réductrice. Lao Tseu, le fondateur du taoisme, décrit le Tao avec les mots suivants: "La voie qui peut être exprimée avec des mots ne peut être la Voie éternelle. Le Nom qui peut être prononcé n'est pas le Nom éternel. Conçue sans nom, elle est l'origine du ciel et de la terre. Conçue avec un nom, elle est la mère de toutes choses. Seul un homme éternellement libéré de toute passion peut contempler son essence spirituelle. Celui qui est ligoté par les désirs ne peut voir au-delà des apparences. Ces deux choses, la spirituelle (Yin) et la matérielle (Yang), que nous pouvons appeler par différents noms, ne sont qu'une seule chose de même origine. La similitude est le mystère des mystères. C'est la porte de toutes les subtilités et des toutes les merveilles".
Extrait de Masterpieces of World Philosophy: "Le Tao est le commencement sans nom de toute chose, le principe universel soutenant toute chose, le modèle suprême, ultime, et le principe de la croissance."
Huston Smith, l'auteur de World Religion, explique ainsi le Tao: "La Voie de l'Ultime réalité, la voie du Principe derrière toute vie, la Voie selon laquelle un homme doit ordonner sa vie afin de l'accorder avec les règles qui régissent l'univers."

Bien qu'aucun mot ne puisse rendre compte de son sens, j'utilise le mot Vérité pour le désigner, la Vérité derrière le Kung-fu. La Vérité que chaque pratiquant de Kung-fu se doit de suivre.
La Tao agit dans le Yin et le Yang, une paire de forces mutuellement complémentaires, à l'oeuvre derrière chaque phénomène. Ce principe du Yin et du Yang également connu sous le nom de Tai Chi, est la structure de base du Kung-fu. Le Tai Chi ou Grand Tout, était déjà évoqué il y a plus de trois mille années par Choun Chun 1.
Le Yang (couleur blanche) représente le principe positif, la fermeté, la masculinité, la substantialité, la largeur, le jour, la chaleur, et aussi la force. Le Yin (couleur noire) est le principe opposé. Il représente le négatif, la souplesse, l'insubstantialité, la nuit, le froid, et ainsi de suite. La théorie de base du Thai Chi est que rien n'est permanent au point de ne jamais bouger. En d'autres termes, lorsque le Yang (l'activité) atteint le point extrême, il se transforme en son contraire, l'inactivité, le Yin. Une inactivité extrême se transforme pour devenir activité, qui est Yang. L'activité est la cause de l'inactivité et vice versa. Ce sytème de complémentarité augmente et diminue, et ce principe est continu. De cela on peut voir que ces deux forces Yin Yang, antagonistes en apparence, sont en réalité mutuellement indépendantes; en lieu et place d'une opposition, il y a coopération et alternance.

L'application de la théorie du Yin et du Yang en Kung fu est connue sous le nom de Loi de l'Harmonie, dans laquelle chacun doit être en harmonie avec et non en opposition contre la force et la puissance de l'opposition. Ce qui signifie que l'on ne doit rien faire hors de ce qui est naturel ou spontané; le plus important est de ne forcer en aucun cas. Lorsqu'un opposant A utilise la force (Yang) sur B, B ne doit pas lui opposer une résistance en force. En d'autres termes, B ne doit pas utiliser le positif (Yang) en réponse au positif. Au lieu de celà, il doit répondre avec souplesse (Yin) jusqu'a conduire A dans la direction de sa propre force, du négatif (Yin) jusqu'au positif (Yang). Lorsque la force de A atteint son extrême, le positif (Yang) se change en négatif (Yin). B peut alors attaquer avec force (Yang) puisque A n'est plus sur ses gardes. Ainsi, le processus entier n'est jamais artificiel ni forcé. B coule harmonieusement et en continu son propre mouvement dans le mouvement A sans résistance ni contrainte.
L'idée énoncée ci-dessus nous amène à une loi, la Loi de Non-interférence avec la Nature, qui enseigne au pratiquant de Kung fu à s'oublier lui-même et à suivre la force de l'adversaire au lieu d'imposer la sienne. Il ne doit pas foncer mais répondre en s'adaptant a l'influence. L'idée de base est de défaire l'adversaire en le réduisant avec sa propre force. C'est pourquoi un pratiquant de Kung fu ne s'oppose jamais frontalement à la direction de la force de son adversaire. Lorsqu'il est attaqué, il ne doit pas résister, mais il doit contrôler l'attaque en pivotant avec elle. Cette loi illustre les principes de non-résistance et de non-violence, fondée sur l'idée que les branches d'un arbre solide finissent par craquer sous le poids de la neige alors que les simples roseaux plus faibles mais plus souples se débarrassent de ce poids sans effort. Dans le 1er Ching, Confucius illustre ceci: "Se tenir droit dans le courant est une hérésie de la nature; on doit suivre le courant et se déplacer avec lui". Dans le Tao Te Ching, le livre majeur du Taoisme, Lao Tseu met l'accent sur les valeurs de la douceur. Contrairement à la croyance commune, les principes du Yin tels que la douceur et la souplesse sont associés a la vie et à la survie. Parce qu'il peut se plier un homme peut survivre. Par contraste les principes du Yang qui relèvent de la rigueur et de la force font craquer un homme sous la pression (notez bien que les deux dernières lignes font juste une description d'une révolution que bien des générations ont pu observer):

Vivant, un homme est souple et doux,
Dans la mort, il est rigide et dur.
Toutes les créatures, l'herbe et les arbres, vivantes ont des formes souples,
Mortes, elles sont sèches et friables.
L'implacable rigueur est la marque de la mort,
La souple douceur est la compagne de la vie.
Les soldats rigides n'obtiennent pas la victoire;
L'arbre le plus dur est prêt pour la hache.
Le fort et le puissant s'écroulent de leur piédestal;
La souple et le doux s'élèvent au dessus d'eux.

Lao Tseu

La voie des mouvements du Kung fu est semblable aux mouvements de l'esprit. En fait l'esprit est entraîné à diriger les mouvements du corps. L'esprit ordonne et le corps obéit. Puisque l'esprit dirige les mouvements du corps, la voie du contrôle de l'esprit est primordiale; mais ce n'est pas une tâche facile. Dans son livre Glenn Clark mentionne certains barrages émotionnels dans la pratique physique:
"Chaque centre de conflit, chaque émotion externe, saccadée, décentralisée, perturbe le rythme naturel et réduit considérablement l'efficacité d'un homme bien plus sérieusement que des secousses physique ou des problèmes physique ne pourront jamais l'affecter. Les émotions qui détruisent le rythme interne d"un homme sont la haine, la jalousie, la concupiscence, l'envie, l'orgueil, la vanité, la convoitise et la peur".

Pour accomplir le bon geste technique en Kung fu, l'abandon physique doit se prolonger dans un abandon mental et spirituel, afin de laisser l'esprit agile et libre. Afin d'accomplir ceci, un pratiquant de Kung fu doit rester calme et serein et maîtriser le principe de non-conscience (Wu Hsin). Le phénomène du Wu Hsin, ou non-conscience, ce n'est pas l'esprit vide qui éteint toute pensée, qui ignore toute émotion; ce n'est pas non plus seulement le calme et la tranquilité de l'esprit. Bien que la tranquilité et le calme soient indispensables, c'est l'état de "non prise" des pensées qui constitue en premier lieu le principe de "Non-Conscience". Un pratiquant de Kung fu emploie son esprit comme un miroir, il n'agrippe rien et ne refuse rien; il reçoit tout mais ne garde rien. Ainsi qu'Alan Watts l'a défini, la Non Conscience est: "Un état de plénitude dans lequel l'esprit fonctionne librement et sans contrainte, sans la sensation d'un esprit second ou d'un ego armé qui vous surveille". Ce qui signife: laissons l'esprit penser comme il veut, sans interférence, sans réflexion séparée ou domination de l'ego. Qu'importe qu'il puisse penser ce qu'il veut, il n'y a aucun effort à le laisser aller. Et la disparition de l'effort de guidage est précisement la disparition de la pensée séparée. Il n'y a rien à tenter, parce que tout ce qui advient jour après jour est accepté, incluant la non-acceptation. La Non-Conscience n'est pas un état d'absence d'émotion ou de sentiment, mais un état dans lequel les émotions ne seront ni pesantes, ni perturbantes. C'est l'esprit immunisé contre les débordements émotionnels. "C'est comme cette rivière, tout s'écoule indéfiniment sans interruption ni stagnation". La Non-Conscience, c'est employer l'esprit entier comme nous employons nos yeux lorsque nous balayons du regard plusieurs objets, sans faire d'efforts particulier pour en fixer un. Chuang Tseu, le disciple de Lao Tseu, écrivit ceci:
"Le bébé regarde les choses toute la journée sans aucun clignement, parce que ses yeux ne se focalisent pas sur un objet particulier. Il va sans savoir qu'il va. Il se fond dans se qui l'entoure et se déplace en harmonie avec cet environnement. Ce sont les principes de l'hygiène mentale."

Ainsi, la concentration en Kung fu ne doit pas avoir le sens habituel de restriction sur un objet unique, mais doit être simplement une vigilance tranquille envers tout ce qui nous arrive ici et maintenant. Une telle concentration peut être illustrée par le public d'un match de football. Plutôt que de concentrer son attention sur le joueur qui a la balle, ces spectateurs sont attentifs a tout ce qui se passe sur le terrain. Avec une attitude similaire l'esprit du pratiquant de Kung fu ne s'arrête sur aucune zone particulière du corps de son adversaire. Ceci est d'autant plus vrai lorsqu'il est confronté à plusieurs adversaires. Par exemple, supposons qu'il soit assailli par dix hommes, chacun d'entre eux étant prêt à le descendre. Une fois que l'un est éliminé, il doit bouger vers l'autre sans permettre à son esprit de s'arrêter sur aucun. Bien qu'un coup succède rapidement au précédent, il ne laisse aucun moment d'intervention entre les deux.. Chacun des dix sera ainsi affronté. Cela n'est possible que lorsque l'esprit se déplace d'un objet à l'autre sans être fixé ou arrêté par quoi que ce soit. Si l'esprit est incapable de changer d'état, il peut être sur de perdre le combat entre deux rencontres.
Son esprit est présent partout, parce qu'il n'est attaché nulle part sur aucun objet. Et il peut rester présent car lorsqu'il se trouve relié à un objet, il n'en demeure pas prisonnier. Le flux des pensées est comme l'eau remplissant un étang, toujours prête à s'écouler ailleurs. Il peut travailler avec un grand pouvoir parce qu'il est libre; il est ouvert parce qu'il est vide. Ceci peut petre comparé à ce que Chang Chen Chi appelle "réflexion sereine". Il écrivit: Sereine signifie tranquillité de l'absence de pensée, et réflexion signifie éveil vivace et clair. Ainsi, la sereine réflexion est un clair éveil en absence de pensée."

Ainsi qu'il l'a été mentionné plus tot, un pratiquant de kung fu vise à l'harmonie entre lui et son adversaire. Il a été également mentionné que cette harmonie avec l'adversaire ne passe pas à travers la force, qui provoque réactions et conflits, mais à travers la flexibilité face a la force. En d'autres termes, le pratiquant de kung fu privilégie le développement spontané de son adversaire et il ne cherche pas à interférer avec son action. Il se perd lui-meme en laissant passer individualité et sentiment, et devient un avec son adversaire. A l'intérieur des oppositions de l'esprit, se développe une coopération mutuelle. Lorsque son ego et ses efforts conscients se plient à un pouvoir qui n'est pas le sien, alors il atteint l'action supreme, la non-action (Wu Wei).
Wu signifie "non" ou "absence", et "Wei" signifie "action", "occupation". Cela ne signifie pas exactement ne rien faire, mais laisser l'esprit en paix, lui faire confiance en le laissant travailler par lui-meme. Wu Wei, en kung fu signifie action spontanée ou action de l'esprit, dans le sens que la force dirigeante est celle de l'esprit et non celle des sens. Au cours de l'entrainement avec un partenaire, un pratiquant de kung fu apprend à s'oublier et suit les mouvements de son opposant, laissant son esprit libre de faire ses propres contres sans délibérations interférantes. il se libère de toutes les suggestions mentales de résistance, et adopte une attitude souple. Ses actions sont accomplies sans auto-assertion; son esprit reste spontané, libre de procurations. S'il se met à réfléchir, le flux de ses mouvements sera perturbé et il sera frappé par son adversaire. Chaque action doit etre accomplie "sans intention", sans préméditation.
A travers le Wu Wei, une reposante aisance est assurée. Cet accomplissement passif, ainsi que Chuang Tseu l'a fait remarquer, libérera un pratiquant de kung fu des ses propres contraintes, des ses propres limitations.
"Une volonté flexible possède cette reposante aisance, douce comme un duvet, une quiétude, une réduction de l'action, une apparence d'incapacité à agir. Tranquillement libéré de l'anxiété, le pratiquant agira en temps opportun.
Il bougera et réagira dans le sens de l'action.
Il ne foncera pas en avant, mais s'adaptera aux influences qui arrivent sur lui, établira le vide en lui. Laissez les choses etre ce qu'elles sont, se déplacer comme l'eau, réfléchir comme un miroir, répondre comme un écho, glisser rapidement a la non-existence et demeurer aussi tranquille que la pureté. Ceux qui gagnent, perdent. Ne précédez jamais les autres, suivez-les."

L'eau est le phénomène naturel que le pratiquant de kung fu assimile au Wu Wei:

Rien n'est plus faible que l'eau,
Mais lorsqu'elle attaque quelque chose de dur,
Ou de résistant, rien ne peut l'égaler,
Et rien ne pourra modifier son chemin.

Lao Tseu

Le passage ci-dessus du Tao Te Ching nous illustre la nature de l'eau: l'eau est si délicate qu'il est impossible d'en saisir une poignée. Frappez-la, elle reprendra sa place. Poignardez-la, elle ne sera pas blessée. Coupez-la, elle ne sera pas divisée. Elle n'a pas de forme propre, mais elle s'adapte au récipient qui la contient. Lorsqu'elle s'échauffe à l'état de vapeur, elle devient invisible, mais elle a suffisamment de puissance pour fendre la terre elle-meme, lorsque le froid la cristallise et la rend plus dure que la roche. D'abord elle est turbulente comme les chutes du Niagara, ensuite elle se calme comme un étang paisible, elle est bondissante comme un torrent, rafraichissante comme une source de montagne par un jour d'été brulant. Ainsi est le principe du Wu Wei:
"Les rivières et les mers sont les seigneurs de cent vallées. Leur force est dans leur gravité. Elles sont les reines de tout ce qui est. Ainsi est le maitre parfait qui souhaite les guider: il suit. Ainsi, il suit les pensées supérieures. Et pensant qu'il est au-dessus d'eux, les hommes ne se sentiront pas blessés par lui. Et comme il ne contraindra personne, personne ne le contraindra." Adam Beck.

Le monde est plein de gens qui sont dominés par quelqu'un qui leur cause des ennuis. Ils veulent partir, s'en tenir à l'écart. Une telle ambition est sans objet pour le pratiquant de kung fu qui rejette toute forme d'auto-assertion et de compétition:
"Celui qui veut se tenir sur la pointe des pieds ne peut rester tranquille. Celui qui étire ses jambes trop loin ne peut marcher. Celui qui se fait trop de publicité finit par etre ignoré. Celui qui est trop insistant sur ses propres vues ne trouvera pas beaucoup d'approbation. Celui qui revendique trop d'actions ne recevra pas ce qu'il croit mériter. Celui qui est trop fier sera bientot humilié. Ils seront tous condamnés pour leur extreme rapacité par leurs activités autodestructrices. Celui qui agira selon la nature évitera de tels extremes."

Celui qui sait ne parle pas;
Celui qui parle ne sait pas.
Arretez vos sens: laissez les tranchants s'émousser
Les noeuds se défaire, la lumière s'adoucir
Et le désordre disparaitre;
C'est pour cette unité mystique que l'homme sage évolue
Ce n'est ni pour les affections,
Ni pour les flatteries,
Ou le profit ou la perte,
Ou l'honneur ou la honte.
En accord avec l'univers,
Il se tient au plus haut.

Lao Tseu

Un pratiquant de kung fu, s'il est réellement bon, n'en tire aucun orgueil. Ainsi que l'écrit monsieur Eric Hoffer, "l'orgueil est un sentiment de valeur qui dérive de quelque chose qui ne fait pas organiquement partie de nous." L'orgueil exagère le sentiment de supériorité d'un individu par rapport aux autres. Il y a de la peur et de l'insécurité dans l'orgueil, car celui qui vise a etre hautement estimé et veut atteindre ce statut sera inexorablement rongé par la peur de perdre ce statut. Ainsi, la protection de son statut lui apparait comme étant son besoin le plus important, et cela le plongera dans l'anxiété.

"Moins on trouve de potentiel en soi, plus est grand le besoin d'orgueil. Certains ont besoin de s'identifier à une vision imaginaire d'eux-memes; le fondement de l'orgueil est le rejet de soi. Eric Hoffer.
Ainsi que nous le savons, le kung fu vise à l'amélioration de soi. Ainsi, la personnalité interne de chacun est sa vraie personnalité. Afin de retrouver cette vraie personnalité, un pratiquant de kung fu doit vivre sans préoccuper de l'opinion des autres. Parce qu'il est totalement autonome, il n'a pas à craindre d'etre ou non estimé. Un pratiquant de kung fu se consacre à lui-meme, à son autonomie, et pour son bonheur, dépend jamais d'éléments externes comme le jugement des autres. Un maitre de kung fu, au contraire d'un débutant, se tient en réserve, il est tranquille et ne connait pas la pression du désir de montrer ce qu'il sait faire. Sous l'infuence de son entrainement au kung fu, son efficacité est devenue spirituelle, il s'est transformé et il continue à progresser libéré de tout conflit spirituel. Pour lui, la gloire et la position sociale ne signifient rien.

Source: un essai manuscrit intitulé The Tao of Gung fu: a Study in the Way of the Chinese Martial Art daté du 16 mai 1962, archives Bruce Lee

Dernière MAJ le 5 mars 2005